samedi 7 janvier 2012

Dans un temple près de chez-nous

Dans toutes les villes et villages du Québec, on retrouve des églises (pour la plupart désertes même les dimanches, mais ça c'est une autre histoire); en Thailande, ils ont leur temple (Wat). À toute heure, les moines y offrent les bénédictions en échange d'un bol de riz ou autre produit à manger.
Le temple est visité tous les jours par les fidèles, les portes étant ouvertes en tout temps sauf la nuit . . .  et encore, ici à Karon, le site extérieur du temple sert de night market 2 soirs par semaine. Alors les portes du temple restent aussi ouvertes jusqu'à la fermeture du marché
P.S. Le marché permet à des commerçants d'avoir une table ou un kiosque (comme les marchés aux puces) pour offrir ses produits aux locaux et visiteurs - vêtements, bijoux, fruits, aliments cuisinés, asticots dans la sauce (;-P), etc.
Voici quelques photos du temple de Karon:
MF au temple de Karon
Luc au temple de Karon
Serpent dragon, usuel dans les temples thais
Garuda, l'un des gardiens
-----------------------------------
 
À quelques 10-12 km de Karon, se trouve le Big Bouddha, un site religieux sur la montagne la plus haute de l'île de Phuket. Magnifique. Valait franchement la visite. Vous avez déjà vu quelques images, en voici d'autres:
Arrivés au Big Bouddha

Les travailleurs sont encore en train de construire la base et son pourtour.

Cette minuscule tuile de marbre ira se joindre au monument.
Vendue au prix modique de 100 Bahts (3,33$), belle façon de solliciter les donateurs
Attention, chat méchant :-)
Une des nombreuses statues vénérées du site de Big Bouddha
Clochettes qui appellent aux prières.
Comme vous voyez, on fait le recyclage du plastique en Thailande.
Il semble qu'on n'y recycle que ça par ailleurs.
Que du bonheur

Belle journée
MF :-)

vendredi 6 janvier 2012

Photos en vrac - 2


Un service efficace !

Vue dans un temple

Ah ces touristes !!

Un rare jelly fish sur la plage de Karon (Phuket)
MF XX OO *

Photos en vrac - 1


1,50 m : Hauteur du niveau du tsunami de décembre 2004 
- Karon (ile de Phuket)

Belle p'tites faces :-)

On trouve de tout en Thailande !

Même une garderie nouveau genre...

Un McDonalds thailandais.
Il en a même adopté la posture d'accueil du pays

Traverse de singes
Suite une autre fois
MF :-)

mardi 3 janvier 2012

Fruits tropicaux

Il y a quelques jours, je vous ai fait une petite présentation du menu thailandais.

Une fois le repas pris, voici donc venu le temps de prendre un dessert (c'est très occidental cette habitude. En Thailande, ils ne mangent pas vraiment de dessert). Comme je suis plutôt versée vers les fruits, je vous en présente certains que j'ai découvert et qui gagnent à être connus.



MON NUMÉRO 1: le mangoustan, qui  sur-classe tous les autres fruits. Soooo gooood ! Il se présente comme un gros gland de chêne. Il faut l'écraser avec ses paumes, puis ouvrir l'écorce qui se sera fendu. À l'intérieur se trouve le fruit qui ressemble à une toute petite mandarine mais blanche. Juste un peu surette, juteux, super bon.

Le fruit du dragon, un peu décevant après lui avoir vu l'allure. Rose éclatant, flanqué de pics jaunes (doux) sur sa pelure. Gros comme un petit ananas. On mange l'intérieur, croustillant comme une pomme pas trop ferme, blanc, avec des milliers de minuscules pépins qu'on croque. Très doux, presque fade à mon goût. Vaut la peine d'être essayé quand même. Certaines personnes adorent.

Le sala, surement parent du litchi. Gout légèrement surette. Facile à peler avec les doigts, son écorce est plutot rugueuse et piquante. Gros noyau dur au centre. C'est correct, bon, mais n'est pas mon meilleur.

Le lychie à l'écorce rouge, et le longan (de la même famille) à l'écorce brune, sont un peu plus petits qu'une balle de ping-pong. Juteux et sucrés légèrement, on doit d'abord les peler (facilement avec les doigts). On nous les vend encore sur branches.

La mangue, délicieuse en plein été, mais présentement, elle ne sont pas mûres. C'est la raison pour laquelle on la consomme verte et en salade. Délicieux avec un poisson grillé sur braises :-P
Si on tient quand même à en acheter des mûres (donc importées), il faut être prêt à débourser (près de 3$ chacune)



Le ramboutan. De la grosseur d'une balle de golf mais à la forme d'un ballon de football. Il ressemble un peu à un petit oursin mais en beaucoup plus doux. Il faut le peler (facilement avec les doigts). À l'intérieur (semblable au litchi), une chair claire, un goût légèrement sucré, et un gros noyau.


La 'crustard-apple', bizarre de fruit à le regarder avec sa pelure boursouflée. De la grosseur d'une grosse pomme, l'allure d'une grenade (celle qui explose). Mais elle ne nous explosera pas plus en plein visage qu'une pomme-grenade (cette dernière délicieuse à manger à la cuiller, soit dit en passant). La pomme-croustade à de gros pépins qu'on retire facilement. Manger l'intérieur comme vous le sentez. Chair molle comme une pomme cuite, sucrée, et possède près de sa pelure comme des cristaux semblables à de la croustade, d'ou le nom (pelure qu'on ne mange pas). Autre fruit délicieux.

L'ananas. Super de voir les champs de cette plante (l'ananaier? ;-) pas plus haute qu'un chou. Lorsque le fruit arrive à terme, ils aident la fin de la maturation en l'entourant de papier journal. Trouve pus ma photo :-( On en trouve en profusion en Asie, frais et juteux. Ils nous les vendent parfois sur un bâton, libéré de son écorce rugueuse. Tellement juteux, toujours avoir quelque chose pour s'essuyer ensuite ! :-D

Le melon d'eau, aussi populaire que l'ananas. Vous connaissez.

L'orange, que tout le monde connait, est beaucoup plus colorée que la NAVEL qu'on achète au Québec, et plus petite également. Particulièrement délicieuse lorsque vendue pressée en jus dans les petites gargotes. Attention à ce qu'ils n'ajoutent pas de glace, on ne sait jamais la qualité de leur eau. Remarquez que généralement, c'est 100% de l'orange pressée. Good!

Les bananes. Différentes longueurs, grosseurs et même parfois couleurs, elles goûtent essentiellement toutes la même chose avec de petites nuances. Luc préfèrent les petites rosées. Attention par contre aux gros pépins dans certaines variétés.

Voici donc une 1re partie de mes découvertes.
Vous aurez droit à une 2e partie sous peu.

À très bientôt donc !

MF  :-P

dimanche 1 janvier 2012

Noy, ou une presqu'histoire vraie

Il était une fois un jeune thaïlandais nommé Noy.
En fait, son nom était trop difficile à prononcer, encore plus à retenir, alors je vous le présente ainsi.
Sur une rue de Karon

Noy gagnait honnêtement sa vie à servir les gens au restaurant familial. Sa mère et sa tante, lorsqu'il y avait des clients faisaient la cuisine, sinon, vaquaient aux occupations de la vie domestique. Sa sœur aidait au restaurant, quand elle ne s'occupait pas du plus petit de la maisonnée. Son père pêchait la nuit durant, et se reposait le jour.

Le travail de Noy lui permettait de faire ce qu'il aimait le plus au monde, soit découvrir le monde. Il voyageait par procuration, en questionnant ses convives. Comme ses 200 bahts (environ 7$) par jour ne lui permettaient pas pour le moment de parcourir le vaste monde, il s'intéressait à la vie de ceux qu'il rencontrait.

Malheureusement pour lui et sa famille, en face de son domicile s'est construit le genre de commerce qui prend de plus en plus d'ampleur au pays et dans le monde... un restaurant "américain". L'un de ceux qu'on vend à la chaîne. Ses touristes devant autrefois se sustenter dans les gargotes locales, aujourd'hui ne se restaurent presque plus qu'à ce genre de places n'offrant pourtant plus de nouveauté à ces gens venant d'aussi loin que l'occident.

Depuis ce temps, la mère et la tante s'occupent seules des rares passants. Sa sœur offre ses services de masseuse (et dieu sait quoi d'autre. . .) afin de pouvoir apporter un peu d'argent à la famille et la nourrir convenablement. Elle espère marier un blanc (ce ne sera pas facile, la concurrence est féroce). Son père vieillit vite. Ses trop longues nuits de pêche sous les immenses néons l'épuisent.
Noy lui même, a dû quitter ses mère et tante pour offrir ses services de chauffeur de taxi (avec sa moto). Malheureusement pour lui, il a demandé l'aide à son gouvernement et tout ce qu'on lui a offert est une grande marge de crédit afin de se procurer un véhicule de l'année (rien de mieux) pour pouvoir 'lancer' ses services, et éventuellement prendre de l'expansion...

Pôvre de lui, comme la majorité des thailandais, sur-endetté et ne sachant pas économiser,  il n'est pas sorti de sa Thaïlande !!!

MF :'(