jeudi 1 mars 2012

Bali, suite


Bali.

Une fois donc arrivés à Sanur, le guesthouse qu'on a trouvé était très bien, mais ce n'était pas ce qu'on cherchait pour continuer le voyage.

Luc souhaitait toujours finir notre voyage annuel à se prelasser les pieds dans l'eau, et moi j'étais ouverte en autant qu'il y avait un minimum à faire et à voir. On pensait alors aller sur l'île de Lembogan.

Mais on était vendredi, et on avait besoin de changer de l'argent - chèque de voyage versus roupies indonésiennes - et aussi d'infos concernant notre visa à renouveler (on ne nous avait donné qu'un mois à Bintan en plus de nous avoir fait payer le gros prix - voisin de Singapour oblige. . . quand je disais que c'était une mauvaise décision d'aller là-bas. . .)

Mais comme on était vendredi, que les comptoirs pour changer de l'argent mais surtout qu'un office d'immigration soit ouvert en fin de semaine aurait été surprenant, on a décidé de partir vers Ubud (ce qu'on voulait pourtant se garder pour la fin mars, avant de reprendre l'avion. . . mais enfin).

Voilà dans quel état d'esprit on se retrouvait en arrivant avec notre taxi à Ubud (environ 1 h de route, une trentaine de km au nord de Sanur)... ici, les autoroutes ou même les routes à voie rapide, connais pas (contrairement à la Thaïlande et le Malaisie)

Mais là, on commençait à être ben tannés de bourlinguer sans trouver quelque chose qui nous convenait. Soudain, une éclaircie, un bel hôtel et . . . une piscine! On s'est dit, ça y est, on ne bouge plus du reste du voyage! On a les pieds à l'eau (pas de meduses en prime), de l'air climatisé, une charmante petite ville, la possibilité de louer une moto, quoi d'autre pour être heureux !

Lundi matin (passé), fallait quand même s'informer de notre visa qui se termine le 11 mars. l'office servant de service d'immigration tente de nous arnaquer. . . on trouve moins cher ailleurs. On nous a quand même délesté de notre passeport et de 120 000 roupies. Dans une semaine, on sera fixés à savoir si on peut rester en Indonésie jusqu'à la fin du mois de mars. . . ou non!

Je le souhaite (on a déjà payé. . . pas le choix).
Et Ubud est mignonne même si elle a perdu toute (ou presque) son identité par son désir de plaire aux touristes influents affluant !

Suite. . . Une autre fois

MF :-D

mercredi 29 février 2012

Intermède. Les penjors

La rue est bordée de 'penjors', ces grands batons de bamboo décorés, en avant de chaque maison.
Ce penjor symbolise la victoire contre l'esprit du mal.
Il est décoré avec des produits de l'agriculture, comme du riz, et des légumes, comme on en consomme sur les tables, en offrande aux dieux.
La base du penjor est très droite. Le sommet recourbé représente la position fléchie en guise de respect.

Chaque maison possède un ou plusieurs temples.  La maison est entourée d'un haut mur pour la protéger des esprits mauvais. Les bâtiments sont ouverts car le climat est tropical. Autour des pavillons, la végétation est très luxuriante. 
http://famille-gaborit.chez-alice.fr/voyages/bali/bali-maison.html


Me reconnaissez ??
C'est moi, toujours présent en Asie du Sud-Ouest.
Mon chant :  Gèèèèèèèkooooooooooo....


Je vous embrasse. Reviendrai une autre fois
MF :-) 

Bref aperçu de Sanur

Après une longue balade (près de 20h sur la route) en minivan et en bus depuis Yogyakarta, nous prenons le ferrry pour délaisser l'île de Java et aller sur l'île de Bali. Environ 45 minutes de bateau.
De là, encore 2h de route... 126km pour rejoindre la station de bus de Denpasar, ville officielle d'entrée. Il était 23h quand on est arrivés. Un hotel proche et hop au dodo !
Bali est une île d'environ 100 x 150 km. Près de 4 millions d'habitants.
Contrairement au reste de l'Indonésie, les gens y sont à grande majorité hindous.
Sa capitale et 'porte d'entrée' Denpasar, est une ville authentique. Les balinais y sont chez-eux. De sorte qu'on trouve des gargotes sur roues sur tous les trottoirs, mais rien à faire ni voir pour les touristes que nous sommes. On a même dû marcher plus d'un km avant de trouver un endroit qui servait un petit déjeuner qui s'approchait de ce qu'on voulait (avec table, chaises, café... et c'était un KFC (ben oui, encore !  :-)
Après Denpasar où comme je viens de le dire, il n'y avait strictement rien à faire, on part à Sanur (9km à l'est). Petite ville de bord de mer.
L'eau est peu profonde et un récif de corail coupe les vagues (voyez la bande de vagues blanches derrière le pavillon sur la pointe).

Plage il y a, mais en milieu urbain, me semble que c'est pas pareil...
La plage est étroite, et des restos, bars, boutiques (pour occidentaux) et masseuses (des vraies celles-la) la longent. Joli mais on est loin des bungalows qu'on cherchait Luc et moi.

Dans tout Sanur, il y a des hotels et resorts, mais de catégorie supérieure... soit rien pour les backpackers... à moins de choisir un petit bout de rue éloigné de la plage... et encore. Généralement, tout y est beau et il y a beaucoup de guesthouses relativement neufs. Mais pour l'authenticité des balinais, on repassera. Tout est axé vers les touristes.


 

Le long du board walk qui longe la mer,
quelques devantures de maisons ou hotels.
Enfin je vois un peu de culture balinaise :-)


MF :-)

mardi 28 février 2012

Rétrospective et mise à jour


28 février, nous en sommes à débuter notre 4e mois de voyage.

Comme vous le savez, du sud de la Thaïlande, nous avons descendus vers la Malaisie (Penang, puis Kuala Lumpur),
puis nous sommes allés à Singapour (pays et ville à la fois - très moderne, organisée et luxueuse).


De là, on est partis vers l'Indonésie.
Immense pays composé de plusieurs (près de 17 000) îles, grandes et petites et dont plusieurs (environ les 2/3) n'ont même pas de nom, ni ne sont habitées.
240 millions d'habitants, 4e pays le + peuplé au monde.
1er pays à majorité musulmane (mais j'ose ajouter, très civilisée et cohabite très bien avec les autres religions).
L'île de Java est la plus populeuse.

Donc de Singapour pour traverser en Indonésie, nous avons fait un saut de puce (en ferry) sur l'île de Bintan (qui après réflexion, s'est avéré un mauvais choix), puis celle de Batam afin de prendre l'avion vers Jogyakarta (île de Java).
Bintan et Batam sont 2 petites îles. Bintan reçoit pas mal de touristes fortunés de Singapour. Leurs hôtels et resorts sont luxueux. Les sites pour backpackers sont plutôt mal foutus mais quand même dispendieux. . . sans compter les frais élevés en moyens de transport pour s'y rendre. . .
Batam quant à elle, rien à dire, on n'a rien vu. On nous a dit qu'il n'y avait rien à voir non plus :-P

Arrivés à Jogyakarta (île de Java) sur les ailes de Batavia, on découvre une grande ville très authentique. Ça bouge pas mal, et les touristes peuvent se mêler à la vie quotidienne des habitants. La ville est relativement moderne (comparable aux villes thaïlandaises et malaisiennes) quoique si on va dans les petites rues plus en retrait, on y retrouve aussi quelques pauvres habitations faites de tôle et de toile. Il est possible de trouver de bons repas, mais on a beaucoup aimé la présence d'un Mcdo et d'un KFC. . . honte à nous, mais à cette date, on n'avait pas trouvé que les bouffes malaisiennes et indonésiennes étaient très bonnes. . .

Après une semaine à Yogya (que nous avons beaucoup aimé), nous repartons vers le mont Bromo. Volcan endormi (profondément!).
Une nuit nous suffit, nous continuons notre route vers l'île de Bali.

Le trajet est long et pénible. Faut dire que l'île de Java est pas mal grande. On se félicitait de ne pas être partis de Jakarta! Très long en temps, aussi en partie à cause des conditions routières. Les infrastructures ne sont pas adaptées au trafic de motos, voitures, mais surtout de beaucoup de poids lourds et nombreux autobus. Environ 10 heures de Yogya à Bromo, puis un autre 10-11 heures entre Bromo et Denpasar (Bali).
J'pouvais ben être fatiguée et avoir envie de m'arrêter. . .

Je vous reviendrai pour vous parler de Bali.

Belles bises
MF XX OO *