jeudi 8 mars 2012

La foret sacrée

À moins d'un kilomètre de notre hôtel se trouve la forêt des singes, forêt sacrée pour les résidents de Ubud.


À travers un petit boisé où se trouve également 3 temples, les macaques à longue queue y sont en liberté, grignotant les quelques bananes et autres gourmandises que le touriste (et les travailleurs bien sur) laissera.

En ces temps-ci, les barbus apprécient.
La bouffe se fait rare dans la forêt.
Ils ont faim.

D'ailleurs, on les voit souvent sur la route et sur les trottoirs près de l'enceinte de la forêt, et ils viennent souvent farfouiller jusque sur notre terrain d'hôtel.

Ils y trouvent parfois des bananes presque mûres aux arbres, et des plats à offrandes - au moins une dizaine de petits paniers d'osier plein de riz, et autres bonnes choses pour les dieux et les oiseaux. . . et aussi pour les singes!

L'autre matin, ils étaient sur notre toiture. On les entendait courir, grimper, et sauter sur les bambous à proximité.
Et ils se faisaient des lancers de noix de coco (du moins c'est ce qui nous semblait).
Comme dirait un québécois, "le diable était aux vaches" !

Les singes, comme tout autre être vivant ici, sont considérés sacrés.

On les respecte et les vénère comme une œuvre du bon dieu. . .
ou du moins, on les tolère
(parce que à l'extérieur de la forêt, on les chasse quand même à grands coups de balai).
Allez ouste, laissez-nous dormir !


N. B. Bizarre quand même. . . on mange les poulets (qui sont pourtant une œuvre des dieux) mais pas les macaques.
J'sais pas si c'est bon ?

MF ;-)

Ubud, entre ville et campagne


Ubud est difficile à expliquer. . .

Mettez 4 longues rues (orientées nord-sud) d'environ 2 km de long qui se rejoignent en un bout (au Sud), et une longue rue de 3 km qui court d'Est en Ouest qui coupe les 4 au Nord. Vous avez ainsi une idée du centre-ville d'Ubud.   Il y a aussi quelques (rares) rues secondaires et les routes qui sortent de la ville bien sur.

Rizière à Ubud
Entre chacune des 4 rues, si vous étirez le cou ou mieux, si vous allez vous sustenter à l'un ou l'autre des restos, vous y verrez des champs, plein de champs, de riz!

D'un côté la rue, les restos et les différents commerces, et de l'autre, la ruralité et les lourds travaux rattachés. Des champs qui avec le terrain inégal, nous apparaissent à perte de vue. Incroyable. Et pourtant, on sait qu'il y a une rue pleine de touristes de l'autre côté. . .
La ville plutôt moderne d'un côté, la campagne de l'autre, juste d'une rotation de cou. Génial.


Ubud est aussi une ville TRÈS touristique, et ce même si on est dans la saison creuse à cause des pluies. Dans les rues, que des touristes de toutes les couleurs mais le plus souvent blancs et rouges (occidentaux avec coup de soleil). J'aime autant pas m'imaginer le nombre de gens à la peau blanche dans les beaux mois!
Ici, TOUT est fonction du tourisme. Partout. Que des hôtels, restaurants, boutiques souvenirs, comptoirs de vente de tours guidés, chauffeurs de taxis désœuvrés et masseuses, estheticiennes et reflexologues en manque de clients sur les trottoirs. C'est à se demander où vivent les 'ubudois' et leurs familles !


L'architecture est authentique et superbe. Les résidences sont sur un terrain où on trouve la maison en pièces détachées. Bâtiments pour les chambres à coucher, cuisine et toilettes. Il y a aussi un ou des temple(s) pour leur pratique personnelle et familiale. Les hindous sont très pratiquants et servent des offrandes à longueur de jour (ou presque). On voit toujours des bâtons d'encens allumés partout. C'est cool, et ça sent bon.
Les maisons sont également cernées de murs et ont un portail avec des statues invitantes. Et il y a quelques marches pour accéder au portail. Juste après le portail (en entrant vers la maison) se trouvent un petit muret d'environ 2-3 pieds de large par 5 pieds de haut environ, et une statue apeurante (genre Garuda) que l'on doit contourner. Les murs, le muret et Garuda, il y a une raison bien simple. C'est pour empêcher les esprits malins de pénétrer dans la résidence. Comme tout le monde le sait, les esprits vont toujours en ligne droite. En se butant aux murs, ils virent alors de bord! Et Garuda veille à ce que les esprits du malin n'aie pas appris à les contourner !!!


Bref, Ubud, pour comprendre Bali et certaines de ses traditions, c'est superbe. Par contre pour mieux vivre le dépaysement de l'Indonésie, faut prendre la clé des champs ;-)

MF :-D

mardi 6 mars 2012

Grands Dieux

Facile de comprendre que les indonésiens soient si attachés à leurs dieux quand on pense aux trombes d'eau qui leur tombent sur la tête. Moi aussi je serais très pieuse ;-)

On le savait qu'on était dans la période creuse pour le tourisme. La saison des pluies du début d'année nous avait été annoncée. De janvier à avril, mais surtout février, il allait tomber plusieurs millimètres d'eau. On s'est dit 'tant pis, allons voir par nous-mêmes, et si c'est vraiment déplaisant, fuyons'. De plus, on arrivait fin février, alors l'espoir que les grandes quantités d'eau soient quasi choses faites, était là pour nous animer.

De la pluie, il y en a! En masse. Mais heureusement, elle est presque prévisible. Généralement, il pleut en après-midi ou en soirée.
1 ou 2 heures. . . Quelques heures tout au plus. Mais en quantité assez grande pour parfois inonder certaines rues et les champs.
Les systèmes d'irrigation ont toutefois été bien pensés, de sorte que moins de 15 minutes après la fin du déluge, il n'en paraît presque plus. Il ne reste que le pavé encore mouillé pour nous confirmer qu'il a bien plu.

Rizière
Et ce sont les rizières qui bénéficient de tout cet apport d'eau. Le riz a les pieds bien mouillés et il peut ainsi se faire aller le grain!

MF ;-)

jeudi 1 mars 2012

Bali, suite


Bali.

Une fois donc arrivés à Sanur, le guesthouse qu'on a trouvé était très bien, mais ce n'était pas ce qu'on cherchait pour continuer le voyage.

Luc souhaitait toujours finir notre voyage annuel à se prelasser les pieds dans l'eau, et moi j'étais ouverte en autant qu'il y avait un minimum à faire et à voir. On pensait alors aller sur l'île de Lembogan.

Mais on était vendredi, et on avait besoin de changer de l'argent - chèque de voyage versus roupies indonésiennes - et aussi d'infos concernant notre visa à renouveler (on ne nous avait donné qu'un mois à Bintan en plus de nous avoir fait payer le gros prix - voisin de Singapour oblige. . . quand je disais que c'était une mauvaise décision d'aller là-bas. . .)

Mais comme on était vendredi, que les comptoirs pour changer de l'argent mais surtout qu'un office d'immigration soit ouvert en fin de semaine aurait été surprenant, on a décidé de partir vers Ubud (ce qu'on voulait pourtant se garder pour la fin mars, avant de reprendre l'avion. . . mais enfin).

Voilà dans quel état d'esprit on se retrouvait en arrivant avec notre taxi à Ubud (environ 1 h de route, une trentaine de km au nord de Sanur)... ici, les autoroutes ou même les routes à voie rapide, connais pas (contrairement à la Thaïlande et le Malaisie)

Mais là, on commençait à être ben tannés de bourlinguer sans trouver quelque chose qui nous convenait. Soudain, une éclaircie, un bel hôtel et . . . une piscine! On s'est dit, ça y est, on ne bouge plus du reste du voyage! On a les pieds à l'eau (pas de meduses en prime), de l'air climatisé, une charmante petite ville, la possibilité de louer une moto, quoi d'autre pour être heureux !

Lundi matin (passé), fallait quand même s'informer de notre visa qui se termine le 11 mars. l'office servant de service d'immigration tente de nous arnaquer. . . on trouve moins cher ailleurs. On nous a quand même délesté de notre passeport et de 120 000 roupies. Dans une semaine, on sera fixés à savoir si on peut rester en Indonésie jusqu'à la fin du mois de mars. . . ou non!

Je le souhaite (on a déjà payé. . . pas le choix).
Et Ubud est mignonne même si elle a perdu toute (ou presque) son identité par son désir de plaire aux touristes influents affluant !

Suite. . . Une autre fois

MF :-D

mercredi 29 février 2012

Intermède. Les penjors

La rue est bordée de 'penjors', ces grands batons de bamboo décorés, en avant de chaque maison.
Ce penjor symbolise la victoire contre l'esprit du mal.
Il est décoré avec des produits de l'agriculture, comme du riz, et des légumes, comme on en consomme sur les tables, en offrande aux dieux.
La base du penjor est très droite. Le sommet recourbé représente la position fléchie en guise de respect.

Chaque maison possède un ou plusieurs temples.  La maison est entourée d'un haut mur pour la protéger des esprits mauvais. Les bâtiments sont ouverts car le climat est tropical. Autour des pavillons, la végétation est très luxuriante. 
http://famille-gaborit.chez-alice.fr/voyages/bali/bali-maison.html


Me reconnaissez ??
C'est moi, toujours présent en Asie du Sud-Ouest.
Mon chant :  Gèèèèèèèkooooooooooo....


Je vous embrasse. Reviendrai une autre fois
MF :-) 

Bref aperçu de Sanur

Après une longue balade (près de 20h sur la route) en minivan et en bus depuis Yogyakarta, nous prenons le ferrry pour délaisser l'île de Java et aller sur l'île de Bali. Environ 45 minutes de bateau.
De là, encore 2h de route... 126km pour rejoindre la station de bus de Denpasar, ville officielle d'entrée. Il était 23h quand on est arrivés. Un hotel proche et hop au dodo !
Bali est une île d'environ 100 x 150 km. Près de 4 millions d'habitants.
Contrairement au reste de l'Indonésie, les gens y sont à grande majorité hindous.
Sa capitale et 'porte d'entrée' Denpasar, est une ville authentique. Les balinais y sont chez-eux. De sorte qu'on trouve des gargotes sur roues sur tous les trottoirs, mais rien à faire ni voir pour les touristes que nous sommes. On a même dû marcher plus d'un km avant de trouver un endroit qui servait un petit déjeuner qui s'approchait de ce qu'on voulait (avec table, chaises, café... et c'était un KFC (ben oui, encore !  :-)
Après Denpasar où comme je viens de le dire, il n'y avait strictement rien à faire, on part à Sanur (9km à l'est). Petite ville de bord de mer.
L'eau est peu profonde et un récif de corail coupe les vagues (voyez la bande de vagues blanches derrière le pavillon sur la pointe).

Plage il y a, mais en milieu urbain, me semble que c'est pas pareil...
La plage est étroite, et des restos, bars, boutiques (pour occidentaux) et masseuses (des vraies celles-la) la longent. Joli mais on est loin des bungalows qu'on cherchait Luc et moi.

Dans tout Sanur, il y a des hotels et resorts, mais de catégorie supérieure... soit rien pour les backpackers... à moins de choisir un petit bout de rue éloigné de la plage... et encore. Généralement, tout y est beau et il y a beaucoup de guesthouses relativement neufs. Mais pour l'authenticité des balinais, on repassera. Tout est axé vers les touristes.


 

Le long du board walk qui longe la mer,
quelques devantures de maisons ou hotels.
Enfin je vois un peu de culture balinaise :-)


MF :-)

mardi 28 février 2012

Rétrospective et mise à jour


28 février, nous en sommes à débuter notre 4e mois de voyage.

Comme vous le savez, du sud de la Thaïlande, nous avons descendus vers la Malaisie (Penang, puis Kuala Lumpur),
puis nous sommes allés à Singapour (pays et ville à la fois - très moderne, organisée et luxueuse).


De là, on est partis vers l'Indonésie.
Immense pays composé de plusieurs (près de 17 000) îles, grandes et petites et dont plusieurs (environ les 2/3) n'ont même pas de nom, ni ne sont habitées.
240 millions d'habitants, 4e pays le + peuplé au monde.
1er pays à majorité musulmane (mais j'ose ajouter, très civilisée et cohabite très bien avec les autres religions).
L'île de Java est la plus populeuse.

Donc de Singapour pour traverser en Indonésie, nous avons fait un saut de puce (en ferry) sur l'île de Bintan (qui après réflexion, s'est avéré un mauvais choix), puis celle de Batam afin de prendre l'avion vers Jogyakarta (île de Java).
Bintan et Batam sont 2 petites îles. Bintan reçoit pas mal de touristes fortunés de Singapour. Leurs hôtels et resorts sont luxueux. Les sites pour backpackers sont plutôt mal foutus mais quand même dispendieux. . . sans compter les frais élevés en moyens de transport pour s'y rendre. . .
Batam quant à elle, rien à dire, on n'a rien vu. On nous a dit qu'il n'y avait rien à voir non plus :-P

Arrivés à Jogyakarta (île de Java) sur les ailes de Batavia, on découvre une grande ville très authentique. Ça bouge pas mal, et les touristes peuvent se mêler à la vie quotidienne des habitants. La ville est relativement moderne (comparable aux villes thaïlandaises et malaisiennes) quoique si on va dans les petites rues plus en retrait, on y retrouve aussi quelques pauvres habitations faites de tôle et de toile. Il est possible de trouver de bons repas, mais on a beaucoup aimé la présence d'un Mcdo et d'un KFC. . . honte à nous, mais à cette date, on n'avait pas trouvé que les bouffes malaisiennes et indonésiennes étaient très bonnes. . .

Après une semaine à Yogya (que nous avons beaucoup aimé), nous repartons vers le mont Bromo. Volcan endormi (profondément!).
Une nuit nous suffit, nous continuons notre route vers l'île de Bali.

Le trajet est long et pénible. Faut dire que l'île de Java est pas mal grande. On se félicitait de ne pas être partis de Jakarta! Très long en temps, aussi en partie à cause des conditions routières. Les infrastructures ne sont pas adaptées au trafic de motos, voitures, mais surtout de beaucoup de poids lourds et nombreux autobus. Environ 10 heures de Yogya à Bromo, puis un autre 10-11 heures entre Bromo et Denpasar (Bali).
J'pouvais ben être fatiguée et avoir envie de m'arrêter. . .

Je vous reviendrai pour vous parler de Bali.

Belles bises
MF XX OO *

samedi 25 février 2012

Spectacle de danse

Hier soir, on est allés voir un spectacle de danse indonésienne. L'histoire de Rama et Sinta. J'avoue que j'ai pas tout compris, mais c'était un beau spectacle. Près d'une centaine de chanteuses et chanteurs, 6 danseuses et danseurs. Aucun instrument de musique.
Tiré de l'épopée hindoue Ramayana, la danse raconte l'histoire du prince Rama et son sauvetage de la princesse Sita, qui a été kidnappée par le méchant roi de Lanka.
Contrairement à d'autres danses, il n'y a pas d'orchestre gamelan qui l'accompagnent. Au lieu de cela, une troupe d'hommes torse nu font le chœur, en une cacophonie merveilleuse de synchronisation "chak-achak-achak" en cliquant sur les sons tout en balançant leurs corps et en agitant leurs mains.
Voici un bref aperçu


MF :-)

Sur Bali, l'île

Nous sommes en Indonésie depuis la mi-février.
Après un séjour de trois nuits sur l'île de Bintan où ça coûtait trop cher et que la plage n'était pas aussi belle qu'on souhaitait, nous avons pris un vol vers Jogjakarta. Nous y sommes restés une semaine et avons adoré cette ville à la fois paisible, accueillante et avec quelques attraits touristiques intéressants.
Ensuite, nous avons visité un volcan (supposément en activité, mais à ce moment dormant) au mont Bromo et traversé l'île de Java, pour nous rendre à Bali.
Arrivés hier vers minuit à Denpasar, il n'y avait rien à faire sauf passer une nuit près du terminus du bus.
Direction Sanur, une journée nous a suffit pour conclure qu'il n'y avait pas d'hébergement (bungalow) sur la plage à notre budget. Nous avons donc transféré ce matin à Ubud où il paraît que c'est "TEEEEELLLLEMMMMMENT" (dixit Geneviève Borne dans ses émissions de voyage) beau. Au premier coup d'oeil, on n'a rien remarqué de spécial. Mais, en s'attardant à la plupart des devantures et des cours-avant de résidences, on se rend compte qu'elles ont toutes sensiblement le même ¨look" prestigieux, ancien et mythique, comme si chacune de ces propriétés privées était un temple en soi. J'espère apprendre pourquoi ces résidents investissent autant de temps, d'argent et d'espace en aménagement de pierres, briques et ciment. Sont-ils millionnaires, dépendants religieux ou fanatiques de décoration??? À SUIRRRRE!!!

On vous aime et on pense à vous, malgré la distance et le chaud soleil qui embellit chacun de nos jours et nous prive des joies du froid et de la neige canadienne. Oups! S'cusez-moi si ça sonne trop baveux...
Portez-vous bien, et surtout... profitez de chaque seconde de la vie!

A+ Luc

mardi 21 février 2012

Montée de lait, ou SNOB


Il marche la tête haute, droit devant, sans un regard de côté qui pourrait montrer un quelconque intérêt envers autre chose que sa propre quête. Fier et indépendant, il ne daignera pas baisser les yeux sur la pauvre vermine de touriste que je suis. Je suis une touriste, donc à priori, in-intéressante! La seule condition pour que je puisse être un instant considérée serait si j'avais la bonne réponse à l'unique question qu'il pourrait avoir, mais ca c'est peu probable. . . qu'il ait une question. On le voit, il trace! Il sait où il va, ou s'il ne le sait pas, jamais il ne le montrera. Du moins pas à une blanche!
Aurait-il peur de perdre la face? Aurait-il peur d'être associé à une communauté à laquelle il fait pourtant parti? Car oui, il est comme moi, un simple touriste en train de découvrir une nouvelle contrée!
Pauvre de lui.
Je le méprise comme il me méprise.
C'est poche quand même
MF :-[

lundi 20 février 2012

Encore des photos de Yogyakarta

En attendant le bus pour aller au temple Prambanan

Une des nombreuses statues

Au temple Sewu, près de Prambanan

Gardien Prawala... ou quequechosecommeça...

Temple Prambanan, vu du jardin le cernant (zone Vishnu)

Superbe marionnette de bois

Déjeuner en famille :-)
Art javanais



Autres marionnettes de bois
À noter les vêtements imitation batik

Aurevoir et merci
MF :-)

D'autres photos de Yogya

Danseuses javanaises lors d'un spectacle au palais du sultan

Danseur javanais. Il personnifiait Kala, un gardien mythique



Dans des toilettes d'un centre d'achats de Yogya.
À peu près partout dans le monde, existent des toilettes turques (ou à pédales), c'est à dire essentiellement un trou et deux emplacements pour y déposer les pieds. Pour avoir placé une telle affiche, semblerait que tous ne connaissent pas l'usage de nos bonnes vieilles toilettes...
La piscine privée des anciens sultans.
Nous étions à ce qu'ils appelent le palais d'eau... sauna, bassins, salles de repos et d'habillage. Ouverts au public depuis environ 30 ans.
Le sultan actuel s'est fait construire une piscine plus moderne (non ouvert au public évidemment). Alors que les anciens sultans (musulmans) avaient jusqu'à 5 épouses et des maitresses (jusqu'à une centaine), celui d'aujourd'hui n'a qu'une femme et 5 enfants (des filles). Ce sultanat n'aura sans doute pas de suivi étant donné l'absence de garçons... sera-ce la fin du sultanat indonésien ?
La sultan actuel n'a aujourd'hui qu'un titre honorifique. Il n'a plus vraiment de pouvoir, contrairement à l'époque 

Confectionneur de marionnettes de cuir (cuir de buffle). Elles servent aux spectacles de jeux d'ombres



Le mont Merapi, volcan en activité, à environ une trentaine de km de Yogyakarta

MF :-)

dimanche 19 février 2012

Yogyakarta, Yogy ou Yogya ou Jog ou Jogja pour ses intimes

Ville de plus d’un million d’habitants, au centre-ville bien vivant et animé. Les trishaws, calèches, motos et voitures y sont en nombre équivalent. Il y a pas mal de trafic, mais il y a des feux de circulation respectés, des sens uniques, et les piétons sont vus et considérés (contrairement à ce qu’on a vécu en Malaisie – j’ai été marquée par ce fait on dirait).
Il n'y a pas de gratte-ciel. Le plus haut édifice fait peut-être 10 étages, et c'est un hotel pour riches touristes.
Les bâtiments sont par contre beaucoup mieux que ceux en Thailande par exemple. Le pays m'apparait plus riche, ou plus connaissant et compétent en matière de construction. Ou simplement, les gens y sont plus riches ? M'enfin, ce que je veux dire, c'est qu'on ne voit pas de batiments brinquebalants, du moins de ce que j'ai vu.


Religion. L’Indonésie est multiconfessionnelle. Chaque indonésien a sa carte d’identité qui non seulement présente son nom et adresse, mais aussi sa croyance.
En majorité musulmane, il y a les chants du muezzin régulièrement sur la ville. Étrangement, ces prières sont récitées en arabe… même si peu de gens parle arabe ici…
Il y a aussi beaucoup de bouddhistes, hindouistes, chrétiens, protestants et quoi encore. L’acceptation des religions est chose faite, et la cohabitation est calme et sereine. Certains pays, et surtout gens de pays, devraient prendre des notes !

Sourire. Les touristes sont observés mais chaleureusement accueillis :  Du splendide sourire en broches de l’adolescente vêtue d’une longue robe sombre et voilée d’un hidjab; de son amie culottée quoique plus gênée aux yeux bridés et cheveux libres; du jeune homme jouant le 'mafieux à 90 livres' juste pour la photo; du pédaleux qui voudrait bien qu’on fasse un tour de son trishaw; des vendeurs de souvenirs aux 4 coins d’un quelconque bout de rue; du confectionneur de bouffe locale à son mini-stand sur roues et de tous ses clients qui s’étonnent qu’on mange à leurs échoppes; de la femme chargée de son petit endormi dans son harnais fait d’un simple sarong en batik; de la vieille dame aux traits plissés par la curiosité, la vie et le soleil; enfin du vieux monsieur qui passe lentement pour mieux nous voir, au sourire éblouissant même si ses dents sont manquantes.
Les plus jeunes (ados) veulent souvent notre photo et régulièrement à Yogy, ils nous questionnent sur notre appréciation du voyage. Rassurez-vous, c'est loin d'être aussi harassant qu'en Inde !
Il y a bien sur quelques trappes à touristes (genre ‘Vous venez d’arriver ? Vous êtes chanceux ! Vous ne manquerez pas notre événement annuel qui se termine justement ce soir. Je vous accompagne. Venez voir notre exposition, vous aurez de bons prix sur des batiks ORIGINAUX… ’
(Of course, me dis-je……) 
Bizarrement, 5 jours plus tard, ce vendeur ne nous regarde plus… et la boutique est toujours ouverte…
Mouais, trappe à touristes comme je disais. J’ai toujours l'habitude de ne rien acheter sur le coup. Généralement, c’est une bonne idée, spécialement dans ces cas-ci !

Le batik. Les tissus aux motifs souvent répétitifs, teints manuellement (les techniques ayant évolué, il n’y en a probablement plus beaucoup aujourd’hui) a fait la  renommée mondiale de l’Indonésie, spécifiquement en terre de Java je crois. C’est donc ce qu’on trouve en grande partie dans les boutiques souvenirs. Les objets m’apparaissent bien produits, faits avec soin. Et c’est terriblement pas cher. Mon sac à dos me limite, merdouille ! L

Terre de feu.  L’Indonésie est assise sur un feu roulant. Il y a des tremblements de terre réguliers semble-t-il, et des éruptions volcaniques. D’ailleurs, le fenêtre de notre chambre nous présente le mont Mérapi qui a fait pas mal de grabuge il y a 6 ou 7 ans. On peut y monter en trekking, pendant 10h de temps. Comme la température avoisine les 37-38 degrés à l’ombre, et qu’il pleut pratiquement tous les jours en après-midi, cette perspective ne m’enchante pas vraiment.
On ira plutôt dans 2 jours, vers le mont Bromo, qui ne demande que 45 minutes de marche depuis l’hôtel. Cette marche se fait avant le lever du jour, afin surtout d'apprécier la boue en activité à la noirceur. Parait qu’on y verra lave et compagnie. J’ai hâte !
Bon, vous avez un petit survol de Yogy, ou Yogyakarta. Je vous entretiendrai d'autres choses plus tard. En attendant, j'ai un temple bouddhiste à aller visiter.

Cette ville vaut le détour à mon avis, surtout pour la simplicité des gens.
On y restera encore 2 jours avant de poursuivre vers le mont Bromo, puis Bali !!!

Je vous embrasse
MF XX OO *